Madame Vidot
Description Journal des Roses de 01 1907
C'est une vieille Rose dont nous donnons le dessin aujourd'hui dans le Journal des Roses, mais pour laquelle nous avons toujours conservé notre faveur. Madame Vidot a été mise au commerce en 1851, par Eugène Verdier fils aîné; depuis plusieurs années on ne la rencontre que très rarement dans les collections et pourtant, elle est d'un coloris assez rare chez les Roses et donne des fleurs énormes se conservant très longtemps dans les vases. C'est un arbuste trapu, à rameaux vert clair, portant des aiguillons inégaux, presque droits ou très légèrement argués en arrière. Les feuilles, composées de trois à cinq folioles sont épaisses, lisses, d'un beau vert clair à la face supérieure plus pâle en dessous, dentelées, ovales, elliptiques et échancrées à la base; le pétiole est glanduleux et creusé en gouttière en dessus et est muni de petits aiguillons arqués en dessous;,les stipules étroites et courtes, sont divergentes, ciliées sur les bords, presque entièrement soudées avec le pétiole commun, à la base duquel elles forment deux ailes étroites d'un millimètre de largeur. Les fleurs sont grandes, parfois très grandes, d'une forme parfaite, en coupe, d'un beau coloris blanc rosé carné tendre souvent nuancé de rose vif. Le pédoncule est gros et court, glanduleux, les folioles longitudinales allongées également glanduleuses et duveteuses sur les bords. Les pétales, très nombreux, sont obovales redressés, régulièrement imbriqués dans les rangées extérieures alors que ceux du centre sont plissés. La plante est très vigoureuse et rustique comme la plupart des rosiers a gros bois appartenant à cette catégorie.
Pierre Duplouy.
Description dans le livre : Roses et Rosiers. Par des Horticulteurs et des Amateurs de Jardinage, E. Donnaud,. 1873
Rosier Madame Vidot :
Arbuste trapu, à rameaux vert clair, couverts d'une mince couche de poussière glauque, armés d'aiguillons très inégaux, non aplatis sur les côtés, presque droits ou un peu arqués en arrière: les plus gros n'ayant pas plus de 5 millimètres de longueur et 2 de diamètre à leur base épatée, très-pointus au sommet; les plus petits passant à l'état de glandes stipitées. Feuilles composées ordinairement de trois à cinq folioles un peu épaisses, assez lisses, d'un beau vert clair en dessus, plus pâle en dessous, dentelées et denticulées, ovales-elliptiques, aiguës, échancrées en cœur à la base: les latérales presque sessiles et graduellement plus petites; pétiole commun entièrement glanduleux et creusé en gouttière en dessus, armé de plusieurs petits aiguillons arqués en dessous; stipules très-étroites et très-courtes, divergentes, ciliées sur les bords, soudées dans les 4-5 de leur longueur avec le pétiole commun, à la base duquel elles forment deux ailes très-étroites, à peine larges d'un millimètre. Fleurs au-dessus de la moyenne pour la grandeur, parfaites de facture, admirables de coloris, qui est un blanc rose carné tendre transparent, nuancé de rose plus vif. — Pédoncule gros, court, très-glanduleux; folioles calicinales allongées, assez largement acuminées, glanduleuses en dehors, duveteuses en dedans et sur les bords; dans trois de ces folioles, l'extrémité est plus ou moins élargie et foliacée, et les bords garnis d'un ou de deux petits appendices linéaires ciliés. — Pétales très-nombreux, obovales redressés, un peu en cuiller, admirablement et très-régulièrement imbriqués dans les rangées extérieures: ceux du centre plus ou moins plissés.
C'est une belle variété qui a été mise au commerce, par M. Eugène Verdier fils aîné.
Article paru dans La Belgique Horticole 1856 p 111 :
Rose Madame Vidot (Hybride remontant). L'Horticulteur français de 1851 (1853, pl. X, p.101) signale cette nouvelle rose qui vient d'être mise dans le commerce par M. Eugène Verdier, fils aîné, horticulteur, rue des Trois-Ormes de la gare d' Ivry, près Paris. La fleur est au-dessus de la moyenne pour la grandeur, bien faite, admirable de coloris qui est blanc rose carné tendre, transparent, nuancé de rose plus vif. M. Lescuyer en donne la description suivante: "La pédoncule est gros, court, très-glanduleux, s'évasant graduellement en tube calicinal en forme d'entonnoir glabre, non contracté à la gorge; folioles calicinales au nombre de cinq, allongées, assez largement acuminées ( qui se termine en pointe ) , glanduleuses en dehors, duveteuses en dedans et sur les bords; dans trois de ces folioles, l’extrémité est plus ou moins élargie et foliacée et les bords sont garnis d'un ou de deux appendices linéaires ciliés. Pétales très nombreux, obovales redressés, un peu en cuiller, admirablement et très régulièrement imbriqués dans les rangées extérieurs, ceux du centre plus ou moins plissés et un peu pêle-mêle formant la rosette d'officier de la Légion d'Honneur. Étamines nulles, styles saillants, libres, nombreux, surmontant autant d'ovaires renfermés dans le tube du calice.
Description dans l 'horticulteur français de 1855 page 100
|
|
Identifiant :
|
|
Nom :
|
Madame Vidot
|
Date de création de la fiche
|
27 02 2006
|
Dernière mise à jour :
|
29 01 2022 ajp
|
Exposition :
|
|
Variété cultivée :
à l'Haÿ les roses :
au Chemin :
|
oui 2 pieds en 3 B5
non
|
Couleur dominante :
|
rose
|
Couleur secondaire :
|
|
Répartition de la couleur :
|
|
Catégorie :
|
buisson
|
Développement :
|
moyen
|
Parfum :
|
|
Remontance :
|
oui
|
Floribondité :
|
|
Synonyme :
|
|
Divers :
|
|
Critères horticoles
|
|
Race :
|
hybride remontant
|
Obtenteur :
|
Couturier
|
Nationalité :
|
France
|
Année commercialisation :
|
1854
|
Origines :
|
Trouvée par monsieur Couturier à Rueil avant 1851 et acheté par monsieur Verdier Eugène pour la mettre lui même au commerce en 1854. |
Récompenses :
Baptême :
|
|