Springtime
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Avec un petit air d’églantine ou de fleur de primevère, ces roses se faufilent sans écraser leurs voisines. Elles arrivent de bonne heure, surprenant le jardin tout juste réveillé. C’est ce qui les rend uniques à nos yeux !
Qui ne rêve pas de roses arrivant tôt en avril ou début mai avant les floraisons de juin ? Ces roses existent, il faut les dénicher et les essayer.
Les petits buissons découverts en Chine ont des fleurs plus modestes et plus simples que la plupart des grands hybrides créés à notre époque. Il s’agit, dans le cas de Rosa hugonis ou de ‘Primula’, de roses qui poussaient à l’état quasi-sauvage en Orient. Ces espèces botaniques ont un grand charme, proche de celui de notre églantier avec un feuillage fin, aérien et, en fin d’été, des fruits décoratifs. Ces roses de Chine ont donné des descendants aux fleurs plus rondes (‘Springtime’).
Parmi les plus belles roses grimpantes, qui surgissent assez tôt dans le jardin de la Bonne Maison d’Odile Masquelier en région lyonnaise : ‘Follette’ (aussi appelée à tort ‘Lafollette’), ‘Lijiang Rose’ et ‘Fortune’s Double Yellow’. Elles envahissent rapidement un tronc qui les protège l’hiver et demandent peu d’entretien. Sur les roses de type botanique ou proche, la taille se limite à nettoyer le bois mort ou les branches qui manquent de lumière. Ces rosiers sont peu sensibles aux maladies !
© Marianne Lavillonnière - L'Art des Jardins (extrait)
Bibliographie :
lens rose